helicopter d - audrey - 24 ans

ft. dameon clarke - personnage inventé.

fréquence de connexion : 4/7. pays : Canadialand. avis sur le forum : J'm'y suis inscrite, donc il m'a charmé . avez vous des suggestions : Côté des animaux de légendes pour  Blackwood, peut-être mettre d'autres animaux de la faune canadienne à la place d'un tigre ou d'un lion? Un castor, un puma, un lynx? Après tout, je dis ça,je dis rien!    comment l'avez vous connu : Bazzart. dernier mot : *Don't Move!* + désolée si ma préso est pas top...

La porte d'entrée était toujours verrouillée : une habitude qu'ils avaient pris depuis qu'ils avaient aménagé ensemble. Les rideaux étaient tirés et, à la télé, jouait une comédie romantique. Laura avait lesS jambes allongés sur le canapé, pied droit reposant sur les cuisses de Jason et le gauche en pleine session de massage. Doigts habitués, il massait se pied sans même y réfléchir. Une soirée tranquille à leur chaleur qu'ils avaient ouvert pour l'été. La montagne ne le dérangeait pas, c'était un endroit de relaxation parfait. Laura, parfois, ne s'y sentait pas en sécurité le soir et était la personnification de la tension. D'où le massage de pieds. Jaosn ne se moquait pas de son épouse, mais il avait eu un léger sourire lorsqu'elle lui avait raconté les légendes de son peuple quant à ces environs. Lui aussi, il aurait sans doute peur de la région s'il avait été élevé par sa belle-mère à la voix caverneuse et qui s'impliquait fortement lors des descriptions.

Mais parce qu'il avait survécu à l'Afghanistan, il haussait une épaule et hochait la tête. Parfois, il tentait un baiser sur la tempe, mais le trois quart du temps, Laura le repoussait en grommelant. Cette soirée-là,par contre, il tapota la cuisse de son épouse avant de se lever et annonça qu'il allait se coucher.

« Tu me suis?
- Après le film, je m'endors pas encore.
- Okay. Moi je suis crevé.
- J'ai tes somnifères dans mon sac, si jamais t'en a besoin. »

Il se pencha par-dessus elle et lui vola un baiser pour la remercier.

« Dégaaaaage : tu caches la télé.
- Plus de massage pour toi, alors. »

Il lui leva son majeur en quittant la pièce et reçu un coussin sur ses fesses. Laura ricana du canapé et Jason alla récupéré ses somnifères du sac. Il en goba deux, se prépara pour dormir et s'écrasa comme une bûche dans le lit. Plus de son, plus d'image. Le noir total.


Dormir aussi longtemps ressemblait à un matin de noël pour lui. Il se réveillait, un chatouillis dans le ventre, le sourire aux lèvres et de l'énergie à tout casser. Sa trentaine entamée l'empêchait de se lever d'un bond et de courir dans les escaliers à s'en rompre le cou, mais au moins, il se levait comme un conquérant. C'était ce qu'il aimait se dire : on commence la journée du bon pied, aller, hophophop. Le premier pas hors du confort vertical fut plus rude que prévu lorsqu'un courant d'air insidieux se frotta contre ses chevilles comme un gros matou cajoleur. Surpris, il ronchonna. Okay, il avait beau se faire croire qu'il était un conquérant, ça allait pas se faire s'il se gelait les couilles dès le réveil. D'ailleurs, autant bien enfiler sa paire de jogging préférée – et détesté de Laura parce que ces pantalon était juste dégueulasse et offrait un niveau de ventilation qui pourrait rendre un inconnu mal à l'aise – et sorti de la chambre. Le reste du chalet lui semblait atypique. D'abord, il n'y avait pas d'odeur de café frais et, bien qu'il était partiellement vêtu, l'air ambiant penchait sur le froid et non le frais commun à la montagne.

« Babe? »

À la cuisine, il ronchonna comme un vieil homme à la vue du silex vide. Tout bonheur s'évapora d'un coup. Il avait passé des mois sans la moindre goutte de café dans son corps lorsque son déploiement en Afghanistan avait été annoncé. Ça ne voulait pas dire qu'il s'était fait à l'idée de s'en passé. Non, jamais de la vie. Il pouvait s'abstenir lorsqu'il était un soldat actif, mais maintenant qu'il était un civil on ne peut plus ordinaire, s'il vous plaît, qu'on le shoot directement dans le bras de cette concoction divine. Sa bonne humeur revint un peu au whizz mécanique de la machine mise en marche. Ah, une bonne chose de faite, quoi.

« Hey babe, t'es là? »

Hmm.

Passant sa main sur sa mâchoire, il quitta la cuisine – laissant le troisième amour de sa vie faire son boulot – et traîna ses pieds jusqu'à la salle de séjour où trônait la porte d'entrée ouverte, invitant tout et n'importe quoi à l'intérieur. Sourcils froncés, Jason s'avança vers celle-ci, remarquant le tapis retroussé et les chaussures de Laura toujours adossées au mur. Encore, il appela son épouse qui ne lui répondit pas. À l'extérieur, il leva les yeux au ciel, observant d'une attention particulière la cime des arbres entourant la propriété puis les nuages couvrant à moitié le ciel. Okay. C'est bon. D'une profonde inspiration, il rapporta son attention sur le plancher des vaches et sentit la bile contre sa langue. Le pare-brise de la voiture était éclaté, un montant avait été arraché et le capot écrasé en son plein centre. Le soleil brillait, fort et persistant, alors que Jason s'époumonait avec le nom de sa femme. Le tour de la propriété ne lui apporta rien, seulement une étouffante sensation panique. Un peu de sang était visible contre la peinture de la voiture.

La police fut appelé et, lorsque sur les lieux, questionna sans relâche Jason qui avait gerbé dans un bosquet et qui tremblait comme une feuille, le regard rivé sur le ciel alors que des sifflements fantômes grondaient dans ses tympans.


Même pas trois heures de sommeil que, déjà, on frappait à la porte et que la sonnerie résonnait, bruyante comme pas possible, de sa petite maison. Il s'était tiré hors de son lit, les yeux brûlant et l'esprit flottant dans le brouillard. Il avait laissé tomber les somnifères depuis la disparition de Laura. Inspirant, il gueula qu'il arrivait à celui ou celle qui martelait la porte d'entrée. Il toussa, enfila une paire de jogging, dégagea son Remington de sous son matelas, vérifia le chargeur et le cran de sûreté avant de faire le moindre pas hors de sa chambre. Jason s'avança, déverrouilla les cinq loquets qu'il avait installé, cacha son arme à feu bien caché derrière la porte qu'il gardait entrouverte. Ses sourcils se froncèrent à la vue des deux policiers. Surtout lorsqu'il reconnu l'air constipé de son ancien ami, Tom. Bon matin, effectivement.

« J'peux t'aider, cupcake? »

La policière arqua un sourcil et Jason haussa une épaule, désinvolte. Tom soupira, sûrement une manière qu'on lui avait appris pour contrôler son tempérament, avant d'imposer sa main contre la porte et d'appuyer. Jason résista, main droite serrée sur la crosse de son arme. Hors de question qu'on s'importe chez lui de cette façon. Surtout Tom.

« T'as regardé les nouvelles ce matin?
- Non. Je dormais.
- Comment ça?
- Je travailles de nuit.
- T'es au courant de rien? »

Ce fut au tour de Jason de froncer les sourcils. On aurait pas été aussi insistant si tôt le matin à moins que... La tension le saisit, l'espoir nouant son estomac. Il chercha le visage de son vieil ami puis celui de sa collègue. Tim sourit.

« Y'a des nouvelles sur Laura? »

Malgré lui, il relâcha la porte, les laissant entrer. L'agente Simpson fixa le Remington et Jason le lui montra, doigt loin de la gâchette.

« J'ai un permis, si tu veux une preuve, muffin.
- Okay, arrête-là. T'étais où hier soir?
- Je bossais.
- Y'a des gens qui t'ont vu, là-bas?
- T'en viens à quoi? »

Tom avança dans la pièce, inspectant les lieux, une moue satisfaite sur son visage. Jason pouvait sentir l'irritation monter en lui. Si Tom tentait d'être désagréable, il réussissait bien son coup. Sa mâchoire se serra et ses bras se croisèrent contre son torse. Il sentait ses plaques d'identifications de l'armée presser contre son sternum et préférait se concentrer sur cette sensation plutôt que peu importe où se dirigeait les questions de l'autre.

« Deux petites filles ont disparu, durant la nuit sur le Mont.
- J'ai rien à voir avec elle. Encore moins avec la disparition de Laura. »

L'officier Simpson s'imposa entre eux deux.

« On ne vous accuse pas m–
- Toi non, mais lui oui.
- On ne vous accuse pas. On vient seulement poser des questions. On veut tous retrouver les jumelles. »

Jason serra la mâchoire en retenant un commentaire déplacé. Oui, retrouvons les jumelles, mais en même temps, faut bien prendre le temps d'ouvrir de vieilles blessures. Merci beaucoup, cupcake, merci. Jason fut heureux de claquer la porte derrière les deux agents lorsque, enfin, quittèrent. Faut dire que son ancien ami s'était quand même fait un bon plaisir de lui rappeler qu'il devait rester en ville et disponible en tout temps.

High five gros, t'es officiellement validé(e) sur OTD ! C'est la classe,du coup, je te donne un premier conseil de survie :don't fucking move ! et puis si rien qu'en regardant le gif t'es complètement paralysé, c'est normal, c'est stressant quoi

Pour commencer tu peux aller vérifier dans le bottin des avatars, si on a pas oublié de rajouter ton avatar, si jamais c'est le cas, n'hésite pas à le signaler qu'on puisse régler ça au plus vite. Ensuite, les listings, si tu veux une maison passe chez notre agent immobilier et si tu as un job, tu peux le recenser par là.

Ensuite, si tu veux chercher des liens, c'est ici que ça se passe, faire une fiche de liens et passer dans celles des autres est essentiel pour l'intégration. Et puis, si tu veux un partenaire de rp, tu peux aller chercher dans ce sujet. Tu peux également faire un scénario par là en respectant le modèle et les règles, ça va sans dire. Le plus intéressant pour la fin, tu peux également venir flooder avec nous en faisant un tour ici ! N'hésite pas non plus à poster dans la fiche bazzart, un petit mot, ça fait toujours plaisir

Sur cette avalanche de liens, nous te souhaitons encore une fois la bienvenue parmi nous et sache qu'on t'aime déjà fort du coup, deuxième conseil de survie shoot pas les serrures c'est pas discret et encore moins juste après avoir renversé un bidon d'essence
VOILA ! Maintenant, à toi de jouer mon petit