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 the wolf house • with nathanaël

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MessageSujet: the wolf house • with nathanaël   the wolf house • with nathanaël Icon_minitimeDim 8 Nov - 21:11

The Wolf House
nathanaël and keera

la forêt peut devenir votre pire ennemie si vous ne la connaissez pas un minimum. ses plantes peuvent piquer, ses animaux peuvent vous mordre et la désorientation est simple. tout cela, keera ne connaissait pas puisqu'elle avait toujours vécue en communion avec la nature. elle espérait qu'en consacrant le plus clair de son temps a rectifier à sa façon l'erreur humaine, alors les créatures des ténèbres (wendigos) ne viendraient pas sur les terres de ses ancêtres. ainsi, elle préservait cette parcelle de la forêt. le soir, keera avait l'habitude de fouler pieds nues la forêt pour vérifier que tout allait bien mais également pour souffler un peu de la ville. non pas qu'elle n'aimait pas les gens de la ville, mais ils étaient si irrespectueux de la nature que cela la mettait en rogne. vêtue d'un jean slim, d'un long t-shirt, d'un manteau et d'un bonnet gris, elle glissait ses mains dans ses poches. elle n'avait rien à craindre ici. le ciel était dégagé et la lune brillait sur son chemin. son louveteau courrait devant elle, reconnaissant son territoire. du moins, l'ancien territoire de sa meute puisque la tanière était désormais vide hormis un loup adulte qui venait de temps à autres. keera avait vraiment hâte qu'une nouvelle meute vienne ici. sa passion pour l'animal totem de sa tribu dépassait de loin toutes les autres.

en passant entre chaque arbres, la jeune femme touchait le tronc et savait reconnaître son chemin. un hiboux hululait sur les branches d'un sapin et le troupeau de biches et de cerfs étaient au petit ruisseau. keera poussa un long soupire de soulagement. tout se passait à merveille ce soir. du moins c'est ce qu'elle pensait jusqu'à ce que "kiba", le dit louveteau se mette à reculer et à grogner. fronçant les sourcils, une branche craqua sous le poids probablement d'un homme. par réflexe, la jeune anakwa saisit son arc qui ornait son dos, puis saisit une flèche.

<< - Qui est là ? >>

keera s'arrêta de marcher tandis que kiba venait se protéger entre ses jambes. la jeune femme n'aimait pas cela. elle put entendre le troupeau partir en courant grâce aux vibrations que leurs sabots émettaient sur la terre. un intrus était présent et keera allait devoir le chasser. espérant de tout coeur qu'il ne s'agisse pas d'une créature maudite. comme elle le faisait à la chasse, keera s'abaissa doucement puis posa un genou à terre. elle banda son arc et ferma les yeux. immobile. une autre branche morte craqua et lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle put apercevoir une ombre se distinguer de la nuit. la flèche siffla puis se planta si près de la tête de l'ombre que keera espérait faire fuir l'intrus.

<< - la prochaine atteindra sa cible si vous ne vous décidez pas à vous montrer ! >>

dit-elle d'une voix froide.

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Nathanaël Copeland
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MessageSujet: Re: the wolf house • with nathanaël   the wolf house • with nathanaël Icon_minitimeDim 8 Nov - 22:02

THE WOLF HOUSE.
keera & nate

La faim me tiraillait l’estomac. Pourtant, je n’avais rien voulu avaler de la journée, si ce n’est un sandwich pour le déjeuner. Je n’avais fait qu’ingurgiter café sur café. A en vider une cafetière entière. Le tout saupoudré d’un paquer entier de cigarettes qui avait été fumé. A croire que ma propre santé ne me préoccupait plus le moins du monde. Pourtant, assis au volant de ma voiture, garée devant le fast-food de la ville, je laissais mon esprit divaguer, m’imaginant ingurgiter une bonne dizaine de hamburgers. Mon regard était attiré par les néons qui brillaient au-dessus de la porte, sur cette enseigne que je trouvais bien plus attirante que d’accoutumée. Pourtant, je parviens à détourner le regard pour observer mon reflet dans le rétroviseur central. Des yeux cernés, marqués par la fatigue. Un visage plus pale qu’il ne l’avait jamais été. Mes doigts se crispent sur le volant alors que j’essaie de me convaincre qu’il ne s’agit là que de la résultante de ma mauvaise hygiène de vie de ces derniers jours. Les insomnies. La rupture. L’alcool. Mais, je sais que c’est faux. Mon être tout entier me hurle qu’il est temps pour moi d’arrêter de me mentir. Mais la vérité me répugne. La vérité me file la gerbe. Alors, je glisse ma main jusqu’à la clé, et démarre la voiture. Je refuse de céder à cette pulsion, de manger. Je sais que je suis capable de dompter cette faim qui tiraille mes entrailles un peu plus chaque jour. Je sais que je suis capable de lutter. De rester un être humain à part entière. Alors, j’enclenche une vitesse et appuie sur l’accélérateur, pour fuir, pour oublier…

Instinctivement, je prends la direction de la forêt. Chasser pour oublier. Les abattre. Peu important que cela semble impossible. Une partie de moi préfère mourir en essayant, plutôt que de vivre avec cette maladie dont les symptômes s’apparentent à de trop nombreux points à ce qu’ils sont. Eux. Mes doigts restent crisper sur le volant un long moment. Mon estomac gargouille dans la pénombre de l’habitacle. Je peste intérieurement de ne rien avoir pris à manger. Je sais que c’est une erreur. Je sais que j’ai besoin de force. Mon orgueil est ma plus grande faiblesse. Je pousse un profond soupir alors que le soleil disparait dans la cime des arbres. Ma main se pose sur la poignée. Je ne suis pas revenue chasser depuis cette nuit-là. Je peux sentir mon cœur battre la chamade dans ma poitrine. La peur. Je peux sentir la douleur fantôme, juste au-dessous de mes cotes. La plaie cicatrise mieux que je ne l’aurais cru. Ma la douleur reste vivace. Dans mon esprit. La portière s’ouvre dans un grincement, et je m’extirpe du véhicule. Machinalement. Mes jambes sont habituées à cette exercice, elles me portent jusqu’à l’arrière du véhicule, où mes mains viennent attraper le lance-flamme que je m’empresse de passer en bandoulière par-dessus mon épaule. Des gestes familiers. Des gestes qui sont codés dans mon ADN, dans mon sang.

Le lance-flamme sur mon dos. Mon revolver dans son étui, je prends la direction du sentier le plus proche, puis me laisse guider par mes pas. Je sais que je ne suis pas censé m’enfoncer trop profondément dans la forêt. J’ai toujours été raisonnable. Ne pas chasser pour le simple désir de chasser. Mais protéger la population. M’assurer qu’ils ne viennent pas trop prêt de la ville. M’assurer qu’ils restent à l’écart. La sécurité avant tout. Pourtant, ce soir, j’oublie tous mes principes, et prends un autre chemin que celui que j’ai l’habitude de prendre. Je ne fais pas ma ronde habituelle, préférant m’enfoncer dans les bois. Je sais qu’une partie de moi veut le voir. Revoir cette créature responsable de la déchéance que je m’inflige. Désir irrationnel. Rêve de vengeance irréalisable. J’en ai conscience. Et pourtant… Pourtant, je continue d’avancer. Encore et encore. Jusqu’à percevoir un grognement. Un loup. Je m’immobilise. D’instinct. « Qui est là ? » Une voix féminine. Au cœur de la forêt. A la nuit tombée. Les gens n’avaient-ils donc aucun instinct de survie ? Les disparitions, les décès, les morsures et autres griffures, cela ne leur apprenait-il donc rien ? Je pousse un soupir d’exaspération, mais le temps ne m’est pas donné de me présenter. Une flèche vient siffler à mon oreille pour venir se loger dans le tronc d’un arbre, à quelques mètres derrière moi. « La prochaine atteindra sa cible si vous ne vous décidez pas à vous montrer ! » J’esquisse un pas en avant, mes doigts venant caresser le canon de mon arme. « Inspecteur Copeland, police de Blackwood ! Je peux savoir ce que vous faites dans les bois à cette heure-ci ? Enfin je veux dire, mis à part tirer sur tout ce qui bouge… »
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MessageSujet: Re: the wolf house • with nathanaël   the wolf house • with nathanaël Icon_minitimeDim 8 Nov - 22:35

The Wolf House
nathanaël and keera

courir pour fuir, keera connaissait cela. courir à en avoir mal aux poumons, courir pour fuir la réalité, pour fuir cette malédiction. être heureux c'est difficile, on a beau courir après, cela ne fait que l'éloigner encore plus. L'espoir c'est cette chose qui fait que l'on prend aussi le risque d'être malheureux. De désirer des choses qui n'arriveront peut être jamais, ou qui ne se passeront pas comme on l'attendait, de vouloir garder des personnes sans avoir la conviction qu'elle ne partiront pas un jour. Mais l'espoir c'est aussi cette chose incroyable, cette force intérieur nous permettant de nous battre pour obtenir ce que nous souhaitons le plus. D'y arriver et être heureux de se dire que c'est parce que nous y avons cru jusqu'au bout. keera espérait qu'un jour tout cela cesse, toute ces attaques de créatures donnant la malédiction des ténèbres, mais également que les gens cessent d'accuser les loups. keera connaît cet animal bien plus que les autres, elle a étudiée leurs comportements, à vécu non loin d'eux. jamais un loup ne causerait cette chose appelée "infection lupine". l'anakwa était persuadée qu'il s'agissait d'une maladie de l'âme agissant sur le physique contrairement à ce que les autres pensaient.

si keera avait bien peur d'une chose, c'était du temps qui passait. "J'ai peur de ne pas avoir assez de temps. Pas avoir assez de temps pour comprendre les gens, savoir ce qu'ils sont vraiment, et qu'ils me comprennent aussi. J'ai peur des jugements hâtifs, de ces erreurs que tout le monde commet. Il faut du temps pour les réparer. J'ai peur de ne voir que des images éparpillées et pas le film en entier." confiait-elle souvent à son père. mais ce qui était également horrible était de voir la forêt s'assombrir. une voix masculine raisonna alors en réponse à la flèche. « Inspecteur Copeland, police de Blackwood ! Je peux savoir ce que vous faites dans les bois à cette heure-ci ? Enfin je veux dire, mis à part tirer sur tout ce qui bouge… » Un inspecteur de police ici ? en pleine forêt ? sur le territoire anakwa ? keera plissa les yeux puis déclara froidement :

<< - Et vous ? >>

keera avait un sale caractère lorsqu'il s'agissait d'un intrus. protéger ce qui appartenait à ses ancêtres était important à ses yeux. bien plus important que la garde à vue. c'était bien plus suspect de voir un inspecteur de police dans la forêt sans aucune raison apparente plutôt qu'une amérindienne. keera observait l'homme, ce n'était pas parce qu'il était agent de police que la jeune femme devait lui obéir. la lune fit briller un objet en métal sur la silhouette de l'inspecteur. des coups de feux raisonnèrent dans les souvenirs de keera, et elle grimaça.

<< - Votre arme. Je ne veux pas la voir. Sa vision m'est insupportable. >>

sifflait-elle tandis qu'elle posait son arc sur le sol et remettait la flèche dans son carquois. puis keera se releva en rangeant son arme à elle dans son dos.

<< - Policier ou non, vous n'avez rien à faire ici. Cette terre appartient à la tribu anakwa. Que voulez-vous ? >>

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Nathanaël Copeland
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MessageSujet: Re: the wolf house • with nathanaël   the wolf house • with nathanaël Icon_minitimeDim 8 Nov - 23:05

THE WOLF HOUSE.
keera & nate

« Et vous ? » La réponse était sèche, inattendue. A croire que l’habitude m’était venue d’obtenir le respect en raison de la fonction. Mais, visiblement, certaines personnes ne respectaient pas les mêmes règles. « La politesse n’est pas un de vos points forts visiblement. Il est de coutume de répondre quand on vous pose une question, plutôt que de répondre par une autre question. » Protéger et servir. En vérité, peu m’importait les raisons qui la poussaient à se promener seule en pleine forêt, à la nuit tombée, la seule chose qui m’importait réellement était sa sécurité. Mon père m’avait toujours appris que notre devoir premier était de protéger, pas de tuer. Chasser la créature de nos terres, la repousser au plus profond de la forêt, là où elle ne pourrait s’en prendre à aucun être humain, là où elle ne pourrait ni blesser, ni tuer. Mais, je ne pouvais me permettre de révéler cet instinct de protection qui venait de se réveiller au plus profond de mon être. C’était surement là une autre de nos règles les plus élémentaires, ne jamais révéler à la population l’existence de la créature, toujours blâmer les loups. Éviter que la panique ne se répande. Éviter que des accidents ne se produisent du fait d’une chasse à grande échelle. Éviter qu’on ne nous traite de fous, et qu’on ne nous jette dans une cellule capitonnée, avec une camisole de force sur le dos.

« Votre arme. Je ne veux pas la voir. Sa vision m'est insupportable. » Un léger rire s’échappe à mes lèvres, accompagné d’un hoquet de surprise. Voilà qu’une jeune femme à peine sortie de l’adolescence se permettait de me donner l’ordre de ranger mon arme. Un comble. « C’est mon arme de service. Je me dois de l’avoir à portée de main. Pour ma protection, et la votre. Sans compter que vous venez tout juste de me tirer dessus avec votre joujou ! » Lentement, elle s’affaira à replacer l’arme en question sur son dos, sans pour autant se radoucir. « Policier ou non, vous n'avez rien à faire ici. Cette terre appartient à la tribu anakwa. Que voulez-vous ? » « Je… » Mon regard balaie les environs à la recherche d’une réponse. Réponse que je ne trouvais pas puisque je ne pouvais décemment pas répondre que j’étais à la recherche d’une créature à traquer. « Le fait que je sois policier me donne surtout le droit de vous passer les menottes pour agression et tentative de meurtre sur une personne dépositaire de l’autorité. » Je désigne la flèche d’un mouvement de tête. « Et le problème reste le même, vous ne devriez pas être dehors en cette heure tardive. Il y a eu de nombreuses attaques de loups ces derniers temps… »
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MessageSujet: Re: the wolf house • with nathanaël   the wolf house • with nathanaël Icon_minitimeDim 8 Nov - 23:49

The Wolf House
nathanaël and keera

l'intrus répondit alors : « La politesse n’est pas un de vos points forts visiblement. Il est de coutume de répondre quand on vous pose une question, plutôt que de répondre par une autre question. ». bien évidement, keera n'était pas une sauvage. elle savait être polie, mais il était de notoriété qu'il fallait la prendre avec des pincettes et ne pas s'attirer ses foudres. keera ne répondit pas à cette phrase. non elle n'était pas polie avec les intrus et encore moins avec les gens qui portaient des armes à feu sur son territoire. « C’est mon arme de service. Je me dois de l’avoir à portée de main. Pour ma protection, et la votre. Sans compter que vous venez tout juste de me tirer dessus avec votre joujou ! ». keera le regardait d'un œil noir. elle se souvînt de ce jour où la meute qui habitait cette tanière avaient étés décimés par des hommes avide de sang. seul kiba avait put être sauvé.

<< - je sais très bien me protéger. et cet endroit l'est également. ayez au moins la décence de mettre votre veste par dessus puis qu'il semblerait que vous soyez plus poli que moi. >>

A la question de keera sur ce qu'il faisait ici l'inspecteur sembla réfléchir à une raison valable. observatrice, keera l'était. il était simple pour elle de deviner une vie en regardant les chaussures d'une personne. ce n'était pas de la voyance mais une observation. « Le fait que je sois policier me donne surtout le droit de vous passer les menottes pour agression et tentative de meurtre sur une personne dépositaire de l’autorité. ». keera leva les yeux au ciel. changer de sujet ne l'aidait en rien sur ses intentions ici. il n'avait rien à faire là. son père avait fait de nombreux rituels pour que la parcelle de terre anakwa soit protégée. il pouvait toujours passer les menottes à keera, elle était chez elle. et l'inspecteur n'avait rien à faire ici sans avis de perquisition.

<< - vous êtes sur une propriété privée, vous n'avez pas le droit d'être ici. vous êtes considéré comme un intrus et je suis dans mon droit de me défendre. je ne pense pas qu'un lance-flamme soit une arme de service de la police. alors allez y, arrêtez moi. >>

il était important que keera et sa sœur transmettent les coutumes ancestrales. c'était un combat de tout instant. préserver la nature, protéger les loups et faire en sorte que les créatures maudites ne viennent pas détruire la forêt et ses habitants. La vie est un combat, dont nous en sortirons jamais vainqueur. C'est un fait. C'est comme ça. Nous ne pouvons pas choisir la manière de partir, mais nous pouvons choisir la vie qu'on mènera. Quoi que nous fassions, nous aurons toujours une décision à prendre et qui impactera notre vie à long terme. Oui. Non. Notre futur se construira sur l'un de ces deux mots. la vie est un combat, on ne sera jamais les vainqueurs. Mais on peut être un merveilleux adversaire. Elle arrivera à vous mettre à terre. Elle arrivera même à vous humilier parfois. La seul question qu'il faut vous poser à ce moment la précis est : Est ce que je vais la laisser faire, est ce que je vais la laisser me briser, ou est ce que je vais me relever pour reprendre le combat ? Dans la vie, rien nous attend sur un plateau d'argent, rien n'est acquis et rien n'est donné. C'est à nous d'aller chercher ce qu'on veux, c'est à nous de se battre pour garder les choses qui nous tiennent plus à coeur au près de nous. et keera le savait bien plus que tout. « Et le problème reste le même, vous ne devriez pas être dehors en cette heure tardive. Il y a eu de nombreuses attaques de loups ces derniers temps… ». la chose à ne jamais dire à la jeune femme. keera serrait les poings, ses ongles s'enfoncèrent dans ses paumes.

<< - Je vis avec des loups sauvages depuis que je sais marcher. j'ai déjà été mordue et griffée et je n'ai pas la malédiction. les loups n'y sont pour rien et je crois que vous le savez autant que moi. >>

sinon, que ferait-il là ? il y en avait très peu qui venaient en forêt la nuit et il s'agissait généralement de chasseurs de créatures maudites. keera l'observait, son teint était vraiment pâle. elle fronça les sourcils. son grand père avait été atteint par l'infection lupine, elle connaissait bien les symptômes et surtout à cause de quoi elle était présente.

<< - Vous portez la malédiction... >>

fit keera d'une voix sombre et presque attristée bien qu'elle ne ressente aucune pitié.

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Nathanaël Copeland
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MessageSujet: Re: the wolf house • with nathanaël   the wolf house • with nathanaël Icon_minitimeLun 9 Nov - 14:56

THE WOLF HOUSE.
keera & nate

« Je sais très bien me protéger. Et cet endroit l'est également. Ayez au moins la décence de mettre votre veste par-dessus puis qu'il semblerait que vous soyez plus poli que moi. » Le coté condescendant de la jeune femme ne fit que m’arracher un léger sourire amusé, alors que je m’exécutais, recouvrant de ma veste l’étui de mon arme, avant de relever les yeux sur elle. Je doutais qu’une femme, seule, puisse se débrouiller face à l’une de ces créatures. Pourtant, elle semblait convaincue du contraire. Alors, je repensais aux enseignements de mon père, aux familles chamaniques dont il nous parlait si souvent. A ces rituels dont ils étaient capables, pour protéger leurs terres, et chasser les mauvais esprits. Si je n’avais pas grandis au milieu d’une famille de chasseurs, je pense que j’aurais été un homme sceptique face à ce genre de croyances. Cependant, j’avais fini par apprendre que si un être humain ayant gouté à la chair humaine pouvait évoluer en une créature avide de sang, alors rien n’était impossible. Alors, une nouvelle fois, je laisse mes yeux contempler la forêt. Rien en ces lieux ne me semble différent des autres endroits où j’avais pu poser le pied. Rien ne laissait à penser que ces lieux étaient protégés. Pourtant, elle clamait le contraire, et je n’étais personne pour nier ses certitudes.

« Vous êtes sur une propriété privée, vous n'avez pas le droit d'être ici. Vous êtes considéré comme un intrus et je suis dans mon droit de me défendre. Je ne pense pas qu'un lance-flamme soit une arme de service de la police. Alors allez-y, arrêtez moi. » L’arme, en bandoulière sur mon épaule, ne jouait pas en ma faveur. Bien que j’eusse pu lui passer les menottes pour m’avoir visé avec une flèche, je ne pourrais pas tenir bien longtemps lorsqu’elle annoncerait à mes collègues que je me baladais en pleine nuit avec un lance-flamme. Mal à l’aise, je réajustais la bandoulière, avant d’ancrer mon regard dans le siens. « Pour quelqu’un de pacifiste, vous semblez vous y connaitre en matière d’arme ! Ceci étant dit, je n’ai aucune envie de vous passer les menottes, les gens deviennent paranoïaques avec les récentes attaques dans ces bois. »

« Je vis avec des loups sauvages depuis que je sais marcher. J’ai déjà été mordue et griffée et je n'ai pas la malédiction. Les loups n'y sont pour rien et je crois que vous le savez autant que moi. » « Une malédiction ? Qui a parlé de malédiction ? » Je feins la surprise, bien que parfaitement conscient de ce que les chamans de la région désigne par ce terme. L’infection dite lupine. Celle dont je suis devenue la proie. « Il n’y a absolument aucune malédiction, seulement quelques symptômes dont certaines victimes sont la proie. Surement y êtes-vous immunisée. » Alors, elle me dévisage. Je peux deviner son regard dans la pénombre ambiante. Son regard qui se durcit. L’inquiétude qui se dessine sur ses traits. « Vous portez la malédiction... » Surpris, j’esquisse un pas en arrière, manque de trébucher sur une branche morte trainant sur le sol, avant de me ressaisir. « Il n’y a aucune malédiction, il ne s’agit que de croyances populaires… »
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MessageSujet: Re: the wolf house • with nathanaël   the wolf house • with nathanaël Icon_minitimeLun 9 Nov - 18:36

The Wolf House
nathanaël and keera

lorsque keera avait mentionné le lance-flamme qui était en bandouillère dans le dos de l'inspecteur celui ci changea de sujet, ce qui afficha un sourire amusé au coin de ses lèvres. « Pour quelqu’un de pacifiste, vous semblez vous y connaitre en matière d’arme ! Ceci étant dit, je n’ai aucune envie de vous passer les menottes, les gens deviennent paranoïaques avec les récentes attaques dans ces bois. » il n'avait pas l'air d'être une personne qui avouait ses erreurs, keera était également ainsi, elle pouvait comprendre. l'inspecteur lui rappelait ses plus gros défauts. il ne savait pas mentir, et pourquoi le faisait-il ? s'il était un chasseur qu'il le dise ! keera n'avait pas vraiment passé une bonne journée en plus de cela. elle en avait marre de tout. ayant parfois l'impression que les gens qui l'entouraient, ses "amis", n'étaient pas aussi sincères qu'ils le prétendent. Qu'ils ne l'apprécient pas réellement. à part sa sœur et son père, elle ne peux compter sur personne dans ce monde. au final, elle n'a que les livres à quoi se raccrocher ; elle lit pour s'évader, elle s'appuie sur eux, elle lit pour être quelqu'un d'autre le temps d'une lecture, qui lui fait avoir une vie différente de la sienne. Une vie où quand on pense que l'espoir n'est plus, on se trompe. Où quand on croit être seule, on se trompe. Où quelqu'un entre dans notre vie et la sublime rien que par sa présence. elle lisait pour rêver un monde, une existence, qui n'est qu'imaginaire. Parce qu'en réalité, on ne peut compter sur personne. On est seuls, seuls, et encore seuls. Jusqu'à la mort. Et même après. il arrivait souvent à keera de broyer du noir après une longue journée pesante.

« Une malédiction ? Qui a parlé de malédiction ? » il mentait vraiment mal. « Il n’y a absolument aucune malédiction, seulement quelques symptômes dont certaines victimes sont la proie. Surement y êtes-vous immunisée. » keera leva les yeux avec impatience. « Il n’y a aucune malédiction, il ne s’agit que de croyances populaires… »

<< - ne me prenez pas pour une idiote. ce que vous appelez "infection lupine" est une malédiction. vous qui êtes chasseur devriez l'admettre au lieu d'accuser les loups innocents. mon grand père en était atteint. je sais ce qu'est voir un homme avoir continuellement faim et pas de plats cuisinés si vous voyez ce que je veux dire. >>

déclara t-elle en se souvenant des tristes moments ou la faim de viande humaine faisait hurler de douleur son grand père. elle soupira puis désigna du menton une direction.

<< - venez. >>

grâce à sa grand mère, keera et astoria avaient sut préparer une sorte de calmant de substitution à ces pulsions. il ne s'agissait pas d'un remède miracle, mais c'est ce qu'astoria donnait au grand père quand il avait ses pulsions de faims. cela réussissait à apaiser légèrement ses pulsions. keera posa son regard sur kiba qui simulait une blessure pour être porté. elle eut un petit ricanement et ne put s'empêcher de céder à son désir. le louveteau était très proche de la jeune femme et réciproquement. elle se baissa puis le saisit dans ses bras en prenant un petit sentier imaginaire que seul sa famille connaissait. voyant que l'inspecteur semblait méfiant, keera fit :

<< - vous avez peur qu'il vous contamine ? >>

elle ricana après avoir dit cela d'une manière ironique et moqueuse.

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MessageSujet: Re: the wolf house • with nathanaël   the wolf house • with nathanaël Icon_minitimeLun 9 Nov - 23:12

THE WOLF HOUSE.
keera & nate

« Ne me prenez pas pour une idiote. Ce que vous appelez "infection lupine" est une malédiction. Vous qui êtes chasseur devriez l'admettre au lieu d'accuser les loups innocents. Mon grand-père en était atteint. Je sais ce qu'est voir un homme avoir continuellement faim et pas de plats cuisinés si vous voyez ce que je veux dire. » Mon regard se posa sur le louveteau aux pieds de la jeune femme. Je n’aimais pas avoir à accuser cet animal des attaques dont les hommes étaient les victimes. Je n’aimais pas être le responsable de la mauvaise réputation des loups. Ni du fait que certains été chassés et abattus du fait de fausses accusations. Mais, nous ne pouvions pas permettre qu’il en soit autrement. La population devait être épargnée. Protégée. Et ces animaux à la mauvaise réputation étaient la meilleure couverture qu’il nous ait été donné pour couvrir les méfaits de la créature qui vivait dans ces bois. Mon regard croisa celui de l’animal. L’espace d’une seconde. Et mon cœur se brisa. Je n’aimais pas être cet homme que je me devais d’être. Un menteur. Mais je vivais dans ce mensonge, et m’y complaisais. Jour après jour. Nuit après nuit. Au commissariat. Chez moi. Parfois, je me surprenais à y croire. A oublier le regard de la créature. Les récits de mes ancêtres. Parfois, je me perdais dans les bras de mon épouse, et la laissais me convaincre que tout cela n’existait pas. Je plongeais dans le regard de mon fils, et j’oubliais qui j’étais, et mon devoir envers cette ville, envers les miens. Mais à présent, la cicatrice encore à vif sur mon flanc ne me permettait plus de me mentir. La pâleur de ma peau, mon reflet dans le miroir… Petit à petit, tout devenait un constant rappel de cette triste réalité à laquelle je ne pensais qu’à la nuit tombée. Elle faisait à présent partie de mes jours. De mon quotidien.

Alors je l’entends parler de la faim que je peux sentir naitre en moi depuis quelques jours. Par moment. Quand je la laisse prendre possession de mon esprit. Devenir une obsession. Pour quelques minutes. Jusqu’à ce que je la noie dans un verre de whisky. Pourtant, je ne trouve pas les mots pour la contredire. Je ne trouve pas la moindre échappatoire. Bien incapable de mentir. « Venez. » Elle se penche pour saisir l’animal, et serrer contre elle comme on le ferait avec un enfant. Puis, je la regarde s’avancer sur ces terres que je ne connais pas. Bien incapable d’avancer à sa suite. « Vous avez peur qu'il vous contamine ? » « Où est le reste de sa meute ? » J’ai peur de ne déjà connaitre la réponse, pourtant je pose la question. Je ne suis que trop conscient du fait, qu’une fois encore, j’ai éludé la moindre de ses questions, que je nie l’évidence qui brule les yeux. Je suis déjà contaminé. Et pas par un loup. La faim ne fera que grandir, de plus en plus, jour après jour. Et pourtant, je reste là, à poser une simple question, comme si son offre ne m’intéressait pas. Comme si je ne l’avais pas entendue. Bercé par le déni dans lequel je plais à me complaindre…
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MessageSujet: Re: the wolf house • with nathanaël   the wolf house • with nathanaël Icon_minitimeLun 9 Nov - 23:48

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nathanaël and keera

« Où est le reste de sa meute ? ». keera s'arrêta un instant, regardant le sol, nichant son nez dans la fourrure du louveteau. ce crépuscule, elle s'en souvenait comme si c'était hier. elle avait connue chaque membres de cette meute depuis qu'elle était petite. de nombreuses fois elle les avait dessinés. keera était liée à eux et eux à elle. mais ce jour, ce jour où elle retrouva la tanière vide et des coups de feux qui résonnaient entre les arbres... elle avait courut, les larmes aux yeux jusqu'à ce qu'elle tombe sur cette scène macabre qui lui hante encore ses nuits. la meute était partie chasser mais ils étaient tombés sur l'Homme. keera laissa s'échapper une larme qui en disait long. revoir tout ces cadavres de loups dans un bain de sang... des animaux qui n'avaient jamais rien faits, qui n'avaient rien faits. mais la nature s'était vengée ce soir là. car non seulement je me mis a haïr les armes a feux en me promettant de veiller sur la prochaine meute qui s'installerait dans la tanière anakwa mais surtout car ces hommes avaient étés violemment attaqués par les créatures maudites.

<< - morte dans un bain de sang. accusés à tort. cette meute n'avait jamais rien faits aux Hommes. ils sont arrivés et ont tirés alors qu'ils chassaient avec les louveteaux. >>

déclara t-elle la voix tremblante.

<< - ce bain de sang... ces coups de feux... comment les gens peuvent-ils être aussi cruels envers des êtres qu'ils ne comprennent pas. cette meute faisait partie de la tribu. >>

dit-elle en tremblant. keera ne se confiait jamais, mais après tout elle faisait face à un chasseur de wendigos. elle se fichait de savoir si elle pouvait avoir confiance en cet homme. au moins, lorsqu'elle en parlait, elle transmettait ses croyances et qu'il ne les croit ou non, keera avait fait son devoir.

<< - dans la tribu, on dit que les ancêtres se réincarnent en loups. ce jour là, ces Hommes ont tués des animaux innocents et ont envoyés les âmes des miens dans les limbes. j'ai retrouvé kiba, ou plutôt, kiba m'a retrouvé. depuis, je me suis promis que plus jamais aucuns intrus ne foulera cette terre sans posséder du sang anakwa. >>

fit-elle tristement. keera se retourna vers l'inspecteur puis déclara avec sincérité :

<< - c'est pour cela que je suis vigilante et impolie. j'en suis désolée. je m'appelle keera, je suis une chamane. >>

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MessageSujet: Re: the wolf house • with nathanaël   the wolf house • with nathanaël Icon_minitimeMar 10 Nov - 15:07

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keera & nate

« Morte dans un bain de sang. Accusés à tort. Cette meute n'avait jamais rien faits aux Hommes. Ils sont arrivés et ont tirés alors qu'ils chassaient avec les louveteaux. » Sa voix tremble, symbole de l’émotion qu’elle ressent, encore aujourd’hui. Mon regard se pose sur le louveteau, unique survivant d’un sauvage acte de barbarie. « Ce bain de sang... ces coups de feux... comment les gens peuvent-ils être aussi cruels envers des êtres qu'ils ne comprennent pas. Cette meute faisait partie de la tribu. » « Les hommes ont peur de ce qu’ils ne comprennent pas. Leur esprit de vengeance les aveugle. Ils se pensent supérieurs. Ils ne veulent pas voir ce que leur esprit ne leur permet pas de voir ! » Je ne suis pas sûr de savoir si je m’inclue dans cette description. Je sais que ce loup est innocent de tous les maux dont l’Homme l’accuse. Dont je l’accuse. Je me sais responsable de cette tuerie dont la jeune chamane me parle. Indirectement. Involontairement. En tant que policier, je fais partie de ceux qui accusent le loup de l’infection qui sévit parmi la population. La logique et la rationalité nous poussent à accuser ce coupable tout désigné. Pourtant, contrairement à certains de mes collègues, je sais que l’anomal n’est pas responsable. Mais l’identité du véritable responsable ne peut pas être révélée. Personne ne nous croirait. Ou pire encore. On nous croirait. Et la chasse serait ouverte. Des traques sans aucune restriction. Sans aucun entrainement. Sous le coup de la colère. Et l’homme serait la première victime de sa propre colère. La créature est bien plus cruelle, bien plus indomptable, bien plus violente, bien plus indestructible que ce que les pires cauchemars de l’homme ne le laisserait croire. J’en avais moi-même fait les frais. Et je refusais la simple idée que d’autres succombent sou la griffe de la créature.

« Dans la tribu, on dit que les ancêtres se réincarnent en loups. Ce jour-là, ces Hommes ont tués des animaux innocents et ont envoyés les âmes des miens dans les limbes. J’ai retrouvé Kiba, ou plutôt, kiba m'a retrouvée. Depuis, je me suis promis que plus jamais aucuns intrus ne foulera cette terre sans posséder du sang Anakwa. » Mon regard glisse de l’animal jusqu’à elle. Un regard baigné de tristesse. Des excuses que je ne sais pas prononcer. Leurs croyances me semblent bien étrangères. Et pourtant, une partie de moi semblent comprendre. Il ne s’agissait pas seulement de la vie de quelques animaux innocents. Il s’agissait de mépris envers tout un peuple, envers leurs croyances, envers leurs ancêtres. « C’est pour cela que je suis vigilante et impolie. J’en suis désolée. Je m'appelle keera, je suis une chamane. » J’esquisse un triste sourire. Pure politesse. « Nathanaël. » Mon regard glisse, une nouvelle fois vers la fourrure de l’animal. La culpabilité m’étreint d’avantage. « Il est inenvisageable de dire la vérité à la population. Blâmer le loup est l’excuse la plus rationnelle que l’on puisse leur donner, pour leur propre sécurité ! Si des hommes sont assez stupides pour chasser une meute de loups, alors il n’y a pas à douter qu’ils n’hésiteraient pas à… » Je perds mes mots. Mon regard dérive vers un point invisible, sur la mousse d’un arbre. Les mots me manquent. Chasser est une chose. Un devoir. Envers ma famille. Envers cette ville. Envers mes ancêtres. Envers la population. En parler en est une autre. Avouer. Former ces mots que je ne peux formuler sous mon propre toit est totalement différent. Mes yeux viennent alors, de nouveau, se poser sur le visage de Keera alors que je reste conscient que les mots que je m’apprête à formuler vont à l’encontre de ses croyances les plus profondes. « La sécurité des Hommes m’importe bien plus que n’importe quoi d'autre… »
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MessageSujet: Re: the wolf house • with nathanaël   the wolf house • with nathanaël Icon_minitimeMer 11 Nov - 3:30

The Wolf House
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« Les hommes ont peur de ce qu’ils ne comprennent pas. Leur esprit de vengeance les aveugle. Ils se pensent supérieurs. Ils ne veulent pas voir ce que leur esprit ne leur permet pas de voir ! » Évidement, le monde n'était pas près de découvrir les wendigos. Keera se sent vide, comme si il n'y avait rien en elle sauf ce cœur brisé, le seul organe resté dans sa coquille. elle sent l'écho des plaintes en elle, elle sent les battements sourds se répercuter dans son squelette. Keera a un cœur, dit la science, mais elle est un monstre, dit la société. Parce qu'elle était plus proche des loups que n'importe qui. Parce qu'elle avait un louveteau avec elle et qu'elle ne comptait pas l'abandonner. Parce qu'elle était différente. Mais quelquefois elle se dit - quelquefois elle se demande : "si j'étais un monstre... je le sentirais forcément, non ? J'éprouverais de la colère, de la méchanceté, une soif de vengeance. J'éprouverais une rage folle, je serais assoiffée de sang, et j'aurais besoin de me justifier." Au lieu de quoi, elle éprouve un vide abyssal en elle, si profond, si sombre qu'elle n'y voit rien. « Il est inenvisageable de dire la vérité à la population. Blâmer le loup est l’excuse la plus rationnelle que l’on puisse leur donner, pour leur propre sécurité ! Si des hommes sont assez stupides pour chasser une meute de loups, alors il n’y a pas à douter qu’ils n’hésiteraient pas à… »

<< - chasser le wendigos, je le sais... >>

lorsqu'il se présenta, keera lui offrit un sourire en guise de respect. même si ils étaient opposés en touts points, la jeune femme préférait faire abstraction de ça car ils étaient humains avant tout. « La sécurité des Hommes m’importe bien plus que n’importe quoi d'autre… »

<< - beaucoup de choses nous opposent visiblement... mais peu importe. Nous avons un ennemi commun. venez au chaud. >>

dit-elle en ouvrant la porte car oui, ils avaient lentement marcher durant leurs conversation. keera déposa kiba qui entra directement au chaud et se rua sur sa gamelle d'eau pour boire.

<< - quand mon grand-père ressentait ses pulsions, mon père lui préparait une mixture à boire en thé et cela le calmait pendant plusieurs heures. Cela peut peut-être vous faire du bien ? Bien sûre, vous avez le droit de ne pas me faire confiance... Je ne vous en voudrais pas. >>

Déclara t-elle un sourire amusé aux lèvres. Les hommes pensent toujours au contraire de ce qu'ils ont: ils sont pressés de grandir, et ensuite ils soupirent après leur enfance perdue. Ils perdent la santé pour avoir de l'argent et aussitôt après perdent leur argent pour avoir la santé. Ils pensent avec tant d'anxiété a l'avenir qu'ils négligent le présent et ainsi ne vivent ni le présent ni l'avenir. Ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu. Mais Keera, pour avoir remarqué de nombreux hommes atteint par la malédiction, qu'ils changeaient physiquement mais également mentalement...



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Nathanaël Copeland
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MessageSujet: Re: the wolf house • with nathanaël   the wolf house • with nathanaël Icon_minitimeVen 13 Nov - 13:56

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keera & nate

« …chasser le wendigo, je le sais. » La jeune femme venait de terminer ma phrase. Prononçant des mots que je refusais d’entendre. Que je refuser de prononcer. Je ne parlais jamais de la créature. Pas avec des individus étrangers à ma famille. Ou avec d’autres chasseurs.

« Beaucoup de choses nous opposent visiblement... mais peu importe. Nous avons un ennemi commun. » Triste constat, mais ne dit-on pas que rien ne rapproche d’avantage deux individus qu’un ennemi commun. « Venez au chaud. » Au grès de la conversation, nous avions lentement marché en direction d’habitations. Alors que la porte s’ouvrait devant moi, et que le louveteau s’y engouffrait avec précipitation, j’hésitais longuement. Je n’étais pas venu dans cette forêt pour boire le thé avec le premier individu que je croiserais sur mon chemin. Je m’étais fixé un objectif, un devoir. Pourtant, alors que mon regard se posait de nouveau sur la jeune chamane, je ne pouvais que me réjouir de savoir qu’elle était, ici, en sécurité. Loin de la créature. Loin du danger. Alors, à contrecœur, je m’engouffrais, à mon tour, dans l’habitation.

« Quand mon grand-père ressentait ses pulsions, mon père lui préparait une mixture à boire en thé et cela le calmait pendant plusieurs heures. Cela peut peut-être vous faire du bien ? Bien sûr, vous avez le droit de ne pas me faire confiance... Je ne vous en voudrais pas. » Les bras croisés contre ma poitrine, je reste debout près de la porte, hésitant. Et un léger sourire se dessine sur mon visage au fur et à mesure des mots qu’elle prononce. « Ce n’est pas une question de confiance mais… Je préfère décliner votre offre ! » … Pour le moment. Un regard triste qui se détourne. Vers la fenêtre. Vers l’extérieur. Je ne la ressens pas encore. Pas tout le temps. De temps en temps seulement. Ou peut-être est-ce seulement la peur de la ressentir que je ressens. Je n’ai pas faim. Pas encore. Ou peut-être est-ce que je cherche seulement à m’en convaincre. La peur. Ma gorge qui se serre. Ma main qui glisse jusqu’à mon flanc. Inconsciemment. La blessure m’est encore douloureuse. Comme une marque au fer rouge dont je ne pourrais jamais me débarrasser. Les symptômes ne sont pas encore là. Pas tous. Je sais qu’il ne s’agit que d’une question de temps. De jours. De semaines. Tout au plus. Mais pour le moment, je me contente d’agir comme si de rien n’était. Comme si je n’avais pas changer. Comme si je n’allais pas changer. Pourtant, tout est déjà différent. « Que lui est-il arrivé, à votre grand-père ? Comment… » Mon cœur se serre. Comme pris dans un étau. Les mots ne me viennent pas. Je ne parviens pas à les formuler. « Etait-il… Différent ?... Avec vous ? »
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