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 Under the moonlight || Clara

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MessageSujet: Under the moonlight || Clara   Under the moonlight || Clara Icon_minitimeJeu 5 Nov - 10:43

Silence radio. Toutes les lumières du commissariat étaient éteintes, toutes sauf une. Dans le fond du bâtiment, une pièce restait éclairée. On pouvait y distinguer une silhouette, l’échine recourbée et la tête entre les mains. Un profond soupir de lassitude se fit entendre. Charli redressa le visage, referma lentement le dossier qu’il avait sous les yeux. Des mystères, des intrigues restées sans réponses. Ce n’étaient pas seulement des feuilles de papiers classées dans un meuble, c’était aussi des vies humaines. Des individus portés disparus, retrouvés mutilés ou bien pire encore. Le shérif n’était pas totalement désarmé, il avait des tonnes de pistes. Trop même. Sa tête bourdonnait de toutes ces informations qu’il se forçait à retenir, tous ces détails qui semblaient être gravés au marteau et au burin dans sa boîte crânienne.

Et puis il y avait Clara. Sa Clara. L’unique survivante, la rescapée d’un drame qui avait secoué toute la ville. Par sa survie, elle avait soulevé de tas de questions. Charli aurait voulu s’octroyer le luxe de s’interdire de remettre les événements en question ! Mais il était shérif, c’était donc son devoir que de retourner ciel et terre pour mettre le doigt sur la vérité. Sa fille avait été épargnée, esquintée certes et salement amochée au niveau des souvenirs traumatisants ... mais Clara était en vie. Charli ne pouvait en être plus heureux ! Restait un doute. Peut-être ne s’en était-on pas pris à elle car elle était la fille du shérif ? Peut-être l’avait-on épargnée car la mort ne pouvait autant s’acharner sur une seule et même famille ? Dans sa paranoïa, l’homme avait même envisagé le scénario qui lui susurrait qu’on avait peut-être laissé Clara en vie pour porter les soupçons sur lui-même.

Le shérif se leva de son siège, il était hors de question de s’appesantir dans ce bureau qu’il connaissait déjà trop bien pour y passer le trois quart de ses journées. Il était tard, Clara était seule à la maison, cela faisait des jours qu’il n’avait plus mangé un véritable repas digne de ce nom et la fatigue commençait aussi à se faire ressentir. Autrement dit, Charli devait lâcher prise. Difficilement, le flic rangea tous ses dossiers et attrapa sa veste qu’il enfila vite fait. En passant devant le bureau d’accueil, il salua les gars de service de nuit. Ceux-ci lui rendirent la pareille, la mine un peu affligée. Charli n’était pas au top de sa forme dernièrement. Les plaintes successives des habitants, sa propre insatisfaction a ne trouver aucune réponse à ses questions. Tout cela influait sur son moral. Heureusement, Charli avait récemment fait la connaissance d’une femme qui parvenait à lui faire penser à autre chose le temps de quelques instants. C’était une bouffée d’air frais, un souffle de vent dont il avait cruellement besoin.

Sur le chemin du retour, Charli vit les quelques lumières encore allumées chez les habitants de Blackwood s’éteindre tout à coup. Le shérif fronça les sourcils, même les réverbères n’éclairaient plus la rue. Beaucoup de gens paniqués allaient appeler le commissariat, l’homme aurait pu y retourner et aider ses collègues. Mais bien que shérif, Charli était aussi un père et avait une famille à protéger. Son boulot passait presque toujours au premier plan mais pas quand il s’agissait de Clara. Pas quand sa fille, encore fébrile de son traumatisme, était seule chez eux dans le noir complet. Charli appuya sur l’accélérateur pour parvenir au plus vite à la maison.

Il en gravit les quelques marches et ouvrit la porte en la déverrouillant précautionneusement, pas facile de mettre une clé dans un trou de serrure dans le noir total. Charli entra, ne trouvant que le vide et le silence en face de lui. Pas étonnant, vu l’heure, Clara dormait sûrement déjà. Le shérif ôta sa veste et la déposa sur le dossier du canapé. Il se déchaussa et se dirigea vers la cuisine. Le bout de ses orteils percuta le coin d’un meuble et il lâcha un juron tout en sautillant sur un pied et en se massant l’autre. Charli entendit soudain du bruit dans son dos et se retourna vivement, une silhouette se dessinait dans l’escalier, fonçant droit sur lui avec un objet long et fin à la main ...
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Clara Moriarty
Clara Moriarty
— ADMIN ≡ Doctor of the Dead —
≡ avatar : daisy ridley.
≡ inscrit le : 27/10/2015
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≡ métier : étudiante à l'école de vétérinaire et assistante vétérinaire.
≡ quartier : elle vit chez ses parents au 266 northen road, north blackwood.
MessageSujet: Re: Under the moonlight || Clara   Under the moonlight || Clara Icon_minitimeVen 6 Nov - 20:26

Today I've cried a many tear.
— charli moriarty & clara moriarty —
Black clouds are behind me, I now can see ahead. Often I wonder why I try hoping for an end. Sorrow weighs my shoulders down And trouble haunts my mind But I know the present will not last And tomorrow will be kinder. Tomorrow will be kinder It's true, I've seen it before, A brighter day is coming my way. Yes, tomorrow will be kinder.— tomorrow will be kinder.

Il était déjà tard quand Clara poussa la porte de la maison. Allumant directement la lumière avant même de refermer la porte derrière elle. Elle n’avait pas la moindre envie de faire ne serait-ce qu’un pas dans le noir. « Je suis rentrée. » Pas de réponse, il fallait croire qu’elle était toute seule. Elle soupira, peut-être qu’elle aurait mieux fait de rester à la clinique. Elle n’aimait pas être toute seule. Elle pouvait rester toute seule dans une pièce, mais elle aimait savoir qu’il y avait quelqu’un à la maison. Ça avait quelque chose de rassurant. Elle verrouilla rapidement la porte derrière elle. Ça aussi,  ça l’aidait un peu à se sentir en sécurité. Juste un peu. Elle était complètement paranoïaque, si bien qu’elle avait toujours plus ou moins l’impression d’être en danger. Elle grippa rapidement les escaliers pour monter jusqu’à sa chambre pour y déposer ses affaires, troquant rapidement ses chaussures contre des chaussons plus confortables et se débarrassant de son gilet qui était définitivement de trop. Elle avait chaud, malgré la neige qui tombait dehors et les températures déjà très basses. Sa simple robe légère ferait largement l’affaire et personne ne pourrait la prendre pour une folle, puisqu’il n’y avait personne de toute façon. Elle était redescendue assez rapidement, cherchant quelque chose au fond du frigo pour couper son appétit de loup. Son plat rapidement réchauffé elle s’était posée devant la télévision, puisqu’elle était toute seule, autant en profiter pour manger tranquillement devant la télé, il n’y avait personne pour la juger. Rares étaient les fois où on lui faisait des remarques sur son comportement de toute façon. Déjà parce qu’elle se comportait bien en général, elle n’était pas la gamine dont on avait à se plaindre, mais aussi parce que les expériences qu’elle avait traversées récemment, faisait que personne n’allait se risquer à la brusquer. A part Eddard peut-être, quand il se donnait la peine de parler, mais elle ne s’en plaignait pas, parce que dans le fond, c’était peut-être le seul qui était vraiment sincère avec elle. Elle avait dépassé le stade où elle avait simplement envie de se foutre en l’air pour en finir avec la peine qui la rongeait au quotidien, mais ce n’était pas pour autant qu’elle paraissait moins fragile aux yeux de ses proches. Il fallait faire attention à la pauvre petite Clara. C’était quelque chose qu’elle avait l’impression de retrouver dans chacune des situations de sa vie, mais il était trop tard, c’était avant qu’on aurait dû faire attention à elle. Avant qu’elle se retrouve assommée au fond d’une mine, avant qu’elle ne perde ses amis. Tout semblait trop tard maintenant, parce que, même si elle était la seule survivante de ce massacre, sa vie s’était, d’une certaine manière aussi arrêtée ce soir là. Qu’est-ce que ça valait maintenant sa vie ? Elle était toute seule, elle avait enterré tous ses amis et elle avait définitivement bien du mal à s’en remettre. Elle était encore jeune, elle finirait par véritablement aller de l’avant, c’était ce qu’on lui disait bien souvent. C’était peut-être vrai, mais ça ne rendait pas les choses plus faciles pour le moment. Elle était coincée dans le présent et dans le présent, ça n’allait pas mieux.

Elle avait avalé rapidement son plat, puis un deuxième et elle avait encore faim. Elle était toujours faim. Conséquence de ce que les médecins appelaient infection lupine. Elle soupira alors qu’elle remplissait lentement le lave-vaisselle. Il allait falloir qu’elle trouve encore quelque chose à manger. Mais, alors qu’elle s’apprêtait à ouvrir de nouveau le réfrigérateur, la lumière s’éteignit. Elle sentit son sang se glacer sur place. Qu’est-ce qu’il se passait encore. Elle se tourna lentement avant de faire plusieurs pas dans la cuisine, appuyant sur les interrupteurs mais rien. La maison était toujours dans le noir complet. Avec prudence, elle se dirigea vers le salon, la télé aussi était éteinte. Elle soupira nerveusement avant d’apercevoir une ombre au loin. Le fruit de son imagination, sans nul doute. Mais elle, elle était certaine qu’il y avait quelqu’un ou quelque chose dans cette maison. Un monstre. Ce monstre qui hantait ses cauchemars et qu’on avait de cesse de lui dire qu’elle l’avait imaginée. Silencieusement, elle attrapa la batte de baseball posée dans un coin du salon, avant de s’asseoir derrière le canapé, priant pour que la chose qui était chez elle ne la voie pas. Soudain, un bruit se fit entendre, elle sursauta. Il fallait qu’elle fasse quelque chose, elle n’allait pas juste restée cachée comme une mauviette. Cette chose avait tué ses amis et elle revenait pour elle, elle en était sûre. Elle n’allait pas lui faciliter la tâche en jouant simplement les pleurnichardes. Elle serra avec force sa batte entre ses doigts avant d’inspirer longuement, ignorant la larme qui avait déjà coulé le long de sa joue. Finalement, elle se redressa, batte en main avant de se précipiter vers l’ombre qu’elle observait à la lumière de la lune à travers les fenêtres. Elle cogna à coup de batte contre ce qu’elle pensait être un montre avant de s’apercevoir qu’il s’agissait de son père qu’elle venait de cogner de toute ses forces à l’épaule avec une batte de baseball, sans doute qu’il avait de la chance qu’elle n’ait jamais franchement été dotée de beaucoup de force. Elle lâcha l’objet qui vint s’écraser au sol dans un vacarme lui arrachant un léger sursaut, alors qu’elle portait sa min à sa bouche d’un air confus. « Papa ? » Merde. Elle déposa sa main contre son épaule, espérant qu’elle ne lui avait pas fait trop mal. « Qu’est-ce que … Je croyais que c’était … pas toi. » C’était stupide dans le fond, qui est-ce que ça pouvait être à part son père ? « Je suis désolée. Y avait pas de lumière et j’ai paniqué, je suis vraiment désolée. » Il ne fallait pas grand-chose pour la faire paniquer, il devait bien le savoir, ce n’était pas rare qu’elle se mette à hurler à toute heure du jour ou de la nuit, pour des broutilles. Ce n’était pas pour rien qu’elle voyait un psy deux fois par semaine. « Est-ce que ça va ? » Pourvu qu’elle ne lui ait pas fait trop mal, ce serait déjà ça.
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