mary-w. - marie - vingt-trois

ft. grant gustin - personnage inventé.

fréquence de connexion : 5j/7, avec périodes de glandage, période d'activité sismique et tout et tout. pays : frankreich, ja ja. avis sur le forum : il sent des nénés. avez vous des suggestions : plus de QTE, voilà, c'est dit. comment l'avez vous connu : mais parce que j'sais tout mon p'tit   je suis dieu voilà. dernier mot : blahblah une fiche archie vide mais c'pour que my love puisse me lover tranquillou avant d'aller dormir et rêver de mouééé     .

edmonton, hector (quinze ans) | Il y avait le torrent d’inquiétude, toutes les théories possibles et imaginables, les constructions de son imagination, les paroles ressassées par leurs parents. Par sa mère, presque excitée par l’idée que son propre fils soit porteur d’un mal sur lequel les médecins ne parvenaient pas à mettre de nom clair et précis – fascinant, disait-elle trop souvent, comme si elle se retrouvait face à un rat de laboratoire. Par son père, ce désintérêt d’apparat qui le blessait plus que ça n’aurait dû. Les minutes qui couraient, trop vite et trop lentement à la fois, et Hector qui tentait vainement de se distraire de ça : il avait toujours remarqué que le temps passait infiniment plus vite lorsqu’on n’voulait pas qu’il s’écoule – peu importaient les circonstances. Et puis il y eut cette main, s’apposant à la sienne comme une caresse sortie du néant – il n’l’avait pas oubliée – ne pouvait physiquement pas oublier Danielle, quand bien même elle avait ses défauts, ses complications. Son caractère. Quand bien même, dans la panique, elle pouvait disparaître comme le reste du monde qu’il ne s’en rendrait même pas compte, l’estomac enserré par les peurs qui se construisaient lentement mais sûrement dans chaque fibre de son esprit. De ses doigts à lui, il répondit à la pression de la paume de sa jumelle, avant d’enfin la dévisager – là, silencieux au milieu d’une salle d’attente, presque entourés uniquement de vieillards. Il y avait surtout les gens vieux, qui devaient s’inquiéter de leur rythme cardiaque, de soucis respiratoires, du fait qu’ils s’évanouissaient sans pouvoir trouver leur souffle aussitôt qu’ils faisaient un effort trop important. Et puis il y avait lui. Eux ; toujours eux deux. Sa sœur accrochée à sa main, regard dans regard, là sans concession. Il lui sourit enfin, un maigre sourire, mais de quoi donner un peu de couleur à son visage pâle, ses traits tirés par la prescience de la peur – Danielle n’pouvait pas comprendre, mais elle faisait comme si, et c’était sûrement tout ce dont il avait besoin. Elle saisissait tous ses maux, et les apaisait du simple contact de sa peau contre la sienne à lui : toujours l’un avec l’autre, sans concession et sans réfléchir. Rares étaient les rixes qui les opposaient, principalement sûrement, parce le caractère altruiste du jeune homme le poussait à ravaler la moindre de ses fiertés aussitôt qu’il plongeait dans les prunelles de sa jumelle. Sa moitié, son tout, le centre de gravité de son univers. Comment pourrait-il en être autrement ? D’aussi loin qu’il ait existé, que ses souvenirs remontent, Danielle avait toujours été là, à ses côtés. Partageant l’air qu’il respirait, la nourriture qu’il mangeait, chaque battement de cœur. Et surtout, la blonde avait un indéniable talent pour réveiller la foi en lui, une croyance en la vie, tout ce qui courait sous sa peau chaude et alimentait son corps, sa substance ; avec Danielle, la vie revêtait toute sa valeur. Celle à laquelle il n’pouvait pas renoncer à la moindre menace sortie de nulle part – à tout, il se raccrocherait à tout pour Danielle. Alors dans ce cas-là, il lui fut facile de chasser ses inquiétudes, balayer ses démons traitres pour lui offrir un sourire franc - toujours franc.

blackwood, hector (vingt-sept ans) | Dans un nouveau soupir, il apposa la note au sommet de la copie ; encore un examen désastreux – c’était soit le signe alarmant qu’il n’était pas fait pour être un professeur, soit le bilan misérable de sa vie toute entière. A vingt-sept ans, il se retrouvait à être le professeur incompris d’un groupe de lycéens qui n’avaient rien à faire de ce qu’il racontait : et plus les jours passaient, plus il lui était insupportable de sentir la solitude l’englober totalement. Il n’y avait que les moments avec Danielle, qui lui permettaient de reconnecter avec celui qu’il était – c’n’était pas si compliqué de comprendre les concepts de base de la gravitation, des forces et des frottements, quand même. Et pourtant… et pourtant, à mesure que les copies d’examens de ses élèves s’amoncelaient, la preuve était là : personne à Blackwood ne semblait concerné d’une quelconque manière par les sciences quelles qu’elles soient. Au contraire, ici on parlait de vieilles légendes, d’histoires à dormir debout, de croyances face auxquels le scientifique qu’il était, n’pouvait que lever les yeux au ciel en ravalant sa rage. De ses yeux clairs, il trouva la maquette de système solaire qui trônait sur son bureau : il n’avait vraiment pas accompli son rêve. Et peu importaient les heures passées dans l’observatoire astronomique dans la montagne, ça ne rivalisait en rien avec ses ambitions de faire partie de la NASA, ou d’un important laboratoire dans les grandes chaines de montagne du Sud de l’Amérique. Tout ça pour ça… tout ça parce qu’il avait décidé de suivre sa jumelle dans un bled dans lequel elle semblait presque s’épanouir, là où il décrépissait lentement mais sûrement. Un sacrifice qu’il était incapable de regretter d’une quelconque manière ; sa famille était ici, et c’était tout ce qui importait, aussitôt qu’il passait le moindre moment avec sa sœur. Mais… mais. Reposant son stylo rouge avec lequel il avait bien trop écrit ce soir, Hector passa ses mains sur son visage, y découvrant des traits tassés, des marques d’inquiétude et de fatigue qu’il ne se connaissait pas bien souvent – normalement. Il aurait pu passer des heures entières, avant, à ne pas dormir simplement pour observer les astres à travers la lunette de son télescope – maintenant, chaque moment de journée l’épuisait et le lassait plus qu’il n’était prêt à l’admettre. Ou à le montrer : du moins, quand il était avec Danielle – le reste du temps, il fallait avouer qu’il était relativement clair qu’il n’était pas le professeur qui avait le plus de foi possible et imaginable dans ses élèves. Ils lui semblaient tous parfaitement décérébrés, de quoi le rendre amer alors même qu’il n’avait jamais été ce type de personne, à juger les autres sur ce qu’ils savaient faire, et ce qu’ils ne savaient pas faire. Contre toute attente, y’avait une part de lui qui n’aspirait qu’à partir d’ici, quitte à laisser Danielle derrière : des ambitions qu’il refoulait inlassablement, perdant son nez dans des recherches incessantes, dans ce doctorat qu’il préparait soigneusement, à mille kilomètres de ces endroits où il aurait au moins dix fois plus de chance de faire mieux, plus concret et plus sérieux. L’altruisme semblait être la valeur cœur de toute son existence ; et pourtant, cette même part de lui aurait bien voulu être égoïste, pour une fois.

blackwood, hector (vingt-sept ans) | Réveille-toi, réveille-toi, réveille-toi – du contact de ses deux mains enserrant celle de sa sœur, son regard perdu dans le néant, les minutes qui s’allongeaient, Hector s’imaginait que ces messages trouvaient une quelconque destination, dans le cœur de sa sœur. Depuis d’infinies heures, le frère était penché sur le lit d’hôpital, blanc glacé, dans lequel était allongée sa sœur. Sans bouger, si ce n’est pour respirer. Sans ouvrir les yeux, quand bien même il n’y avait pas d’explication claire pour cela, autre que ce sont peut-être les anesthésiants qui la fatiguent un peu. Sans lui donner le moindre signe de vie autre que les battements réguliers de son cœur, chaque mouvement de sa cage thoracique pour manifester qu’elle respirait encore. Encore, encore, encore – il fallait bien qu’il s’accroche à ça, à défaut de trouver quoique ce soit d’autre pour y croire. Croire en elle, plus qu’à quelque Dieu que ce soit au-dessus de leur tête, à même de ramener sa jumelle à lui : personne n’pouvait faire ça, si ce n’est elle. Eux deux, contre le reste du monde. Les Madden n’avaient jamais été élevés selon les croyances religieuses quelles qu’elles soient, et même dans ces instants-là, Hector préférait largement vouer toutes ses volontés, toutes ses croyances folles à sa sœur plutôt qu’à une figure omnisciente inexistante. Qu’elle revienne à lui. On frappa à la porte. Et sans avoir à lever les yeux, Hector savait déjà parfaitement de qui il s’agissait – comme s’il reconnaissait son aura, sa présence. Cette once de douceur qu’il avait toujours saisie, apprécié. A tort. C’était comme si Evey n’avait jamais passé la porte de la chambre d’hôpital, hésitante, tendant l’air d’une électricité qui menaçait de créer un incendie dévastateur au moindre mot de travers. Ils avaient déjà explosé dans tous les sens possibles et imaginables – juste après avoir caressé du bout des doigts un brin de bonheur. Enfin, s’était-il dit, enfin un moment durant lequel Blackwood avait rimé à quelque chose. Quelque chose d’agréable, qui en valait la peine ; le satin des lèvres de la jeune femme contre les siennes, un baiser emportant son cœur dans ces réactions chimiques en chaine, qui dépassaient l’entendement, la logique, la science elle-même. Mais elle avait tout gâché. Et Hector n’pouvait pas supporter de devoir faire ça ; sans un mot pour la blonde, il se pencha vers le front de sa cadette – même de quelques minutes à peine – pour déposer un baiser sur sa peau glacée, avant de se lever, pour quitter la pièce sans se retourner. Comme si elle n'était pas là. Comme si ça n'avait pas d'importance.

High five gros, t'es officiellement validé(e) sur OTD ! C'est la classe,du coup, je te donne un premier conseil de survie :don't fucking move ! et puis si rien qu'en regardant le gif t'es complètement paralysé, c'est normal, c'est stressant quoi

Pour commencer tu peux aller vérifier dans le bottin des avatars, si on a pas oublié de rajouter ton avatar, si jamais c'est le cas, n'hésite pas à le signaler qu'on puisse régler ça au plus vite. Ensuite, les listings, si tu veux une maison passe chez notre agent immobilier et si tu as un job, tu peux le recenser par là.

Ensuite, si tu veux chercher des liens, c'est ici que ça se passe, faire une fiche de liens et passer dans celles des autres est essentiel pour l'intégration. Et puis, si tu veux un partenaire de rp, tu peux aller chercher dans ce sujet. Tu peux également faire un scénario par là en respectant le modèle et les règles, ça va sans dire. Le plus intéressant pour la fin, tu peux également venir flooder avec nous en faisant un tour ici ! N'hésite pas non plus à poster dans la fiche bazzart, un petit mot, ça fait toujours plaisir

Sur cette avalanche de liens, nous te souhaitons encore une fois la bienvenue parmi nous et sache qu'on t'aime déjà fort du coup, deuxième conseil de survie shoot pas les serrures c'est pas discret et encore moins juste après avoir renversé un bidon d'essence
VOILA ! Maintenant, à toi de jouer mon petit