fauve. - charlotte- vingt-deux ans.

ft. phoebe tonkin. - personnage inventé.

fréquence de connexion : tous les jours via mon téléphone, même si mes horaires de boulot font que je ne pourrais rp qu'environ trois ou quatre jours par semaine. pays : france. avis sur le forum :  . avez vous des suggestions : toujours pas. comment l'avez vous connu : via la publicité Bazzart. dernier mot :  .

Des papillons noirs. L’obscurité. Des troncs d’arbre. Le froid. Deux personnes qui courent dans les bois, la peur se lisant sur leur visage. Et puis cette chose, dans leur dos, qui ne les quitte pas. Des flashs. Des images incertaines. Le flou. Il y a des cris, des hurlements, le bruit d’une fuite, coupée net dans le bruit sourd des os qui se craquent. Et puis le silence. L’insoutenable silence. Signe de mort. Que tout est fini. Il n’en faut pas plus à la gamine pour ouvrir les yeux, et pousser un cri de terreur. Le visage en sueur, les yeux paniqués, elle émerge de ce mauvais rêve. Les secondes passent, durant lesquelles elle attrape avec frénésie les draps autour d’elle, jusqu’à s’en faire blanchir les jointures de ses mains. Elle a pas à attendre longtemps, Alyona, parce que très rapidement de la lumière éclaire le couloir. Jusqu’à ce que la silhouette de son père se dessine dans l’ouverture de la porte restée entre-ouverte. « Alyona, ça ne va pas ? » qu’il lui demande avec douceur, venant s’assoir sur le bord de son lit. La gamine, alors à peine âgée de sept ans, vient se blottir dans les bras de son père. « J’ai encore fait un mauvais rêve. » qu’elle souffle, l’écho de la peur se lisant toujours dans sa voix. Son père passe doucement la main dans ses cheveux, veine tentative pour la calmer. Alyona hésite quelques secondes sur si elle doit lui dire, ou inventer son rêve de toute pièce. Parce qu'elle sait la signification de ce rêve, et que ce qu'elle va dire va sceller le destin de ces deux personnes. Le veut-elle vraiment ? « Raconte-moi. » qu’il lui dit. Alors Alyona, elle s’exécute. « C’était les parents de Claire. Ils étaient dans la montagne, ils couraient. Ils avaient peur. » Elle sait ce que ça veut dire, la petite. Elle est peut-être jeune, mais elle est déjà au courant de ce qui rôde dans les bois. De ce que sa famille a fait et la signification de ses rêves. « Pauvre Claire… » qu’elle se contente donc de murmurer, sa voix finissant par se briser. Elle se retient de pleurer, Alyona. Parce qu’elle sait qu’il n’y a rien à faire. Parce qu’elle sait que de par le rêve qu’elle vient d’avoir les parents de sa copine d’école ne seront bientôt plus de ce monde. Elle n'en est pas forcément triste, la gamine. Elle a appris que c'était le cycle de la vie, qu'il y avait des vivants, et des morts, et que la frontière entre les deux était fine. Qu'il n'y avait qu'un pas. Elle se sent peinée pour Claire, surtout. Mais ce sont des choses qui arrivent. Et même si elle n'a que sept ans, ça, elle l'a déjà compris.


L’appel sur son talki-walkie résonne dans la forêt, faisant s’envoler des oiseaux apeurés. Même Alyona, elle sursaute, pestant sur cette radio qu’elle éteint rapidement. Il ne manquerait plus qu’elle soit repérée. Que ce son trahisse sa présence. Alyona, immobile, écoute autour d’elle, observe. Y’a que le silence qui lui répond, et elle en déduit qu’elle est seule et qu’elle peut continuer sa piste. Penchée, les yeux rivés vers le sol, Alyona suit des empreintes fraiches. De chaussures. Qui sont espacées, signe que la personne courrait. Tentait de s’échapper. Elle suit les empreintes sur plusieurs centaines de mètres, retenant son souffle. Jusqu’à trouver au sol une doudoune déchirée, éventrée. Elle s’en empare, la soupèse, avant de la faire retomber mollement au sol. Elle sait que ses collègues n’aimeraient pas ce qu’elle est en train de faire. Qu’elle risque sa plaque. Sa réputation. Alyona observe encore une fois autour d’elle, surveille, puis avance de quelques pas. Jusqu’à trouver un corps mutilé, à peine reconnaissable. D’après ce qu’elle peut en voir, elle en déduit que c’est le jeune garçon qui a été porté disparu la veille, et dont des battues sont faites dans les bois pour le retrouver après qu’il ait envoyé un appel de détresse avec son portable. Alyona, elle connait la forêt par cœur, jusque dans ses moindres recoins. Alors il n’a pas été trop difficile de localiser ses empreintes, et de le pister. Bon, faut dire aussi que la veille, c’est elle qui lui a conseillé de camper dans cette région. Parce que soit disant la vue y est à couper le souffle. Littéralement parlant. C’est son frère, qui a eu il y a deux jours une vision de lui. Ils savaient qu’il était le prochain. Alors Alyona, elle a juste aidé un peu le destin en l’insitant à se jeter dans la gueule du loup. Du coup, la policière, elle sait où chercher, et a très rapidement réussi à le trouver. Ou du moins à retrouver son corps. Elle l’observe, silencieuse, puis fixe son attention sur une caméra, accrochée à son bonnet. Elle a surement du filmer la scène. Un risque que son secret soit révélé. Que la légende sur les wendigos soit affirmée. Un trop grand risque. Alors Alyona, elle se penche pour attraper la petite caméra, et la fourre dans sa poche. Ni vu, ni connu. Elle fouille encore la scène de crime pendant plusieurs minutes, rajoutant quelques détails comme de fausses empreintes d’ours pour faire croire à l’attaque animale. Que les journaux ne posent pas de questions. Une fois qu’elle est satisfaite du résultat, la policière sort son fameux talki-walkie de sa poche, le portant à ses lèvres. « Je l’ai trouvé. » qu’elle se contente d’annoncer, avant de donner sa localisation. En attendant, la demoiselle va s’assoir sur un rocher non loin du corps, mimant d’attendre son équipe pour relever les preuves. Si seulement ils savaient…


La porte du bureau s’ouvre à la volée, laissant pénétrer une Alyona furieuse au regard incendiaire. De quelques pas rapides, elle réduit la distance entre son frère et elle. Elle ne lui laisse pas le temps de parler. « C’est quoi ça ? » qu’elle vocifère, posant bruyamment le journal local sur le bureau de son frère. Ce dernier, coupé dans son travail, soulève un regard interrogateur dans sa direction, alternant entre le journal et sa sœur cadette. « Alyona, quel plaisir de te voir. » qu’il prend le temps de dire, un sourire taquin se dessinant sur ses lèvres. Il sait que sa sœur est en rogne, et qu’il vaut mieux ne pas se frotter à elle. Mais c’est plus fort que lui. Voyant Alyona le foudroyer du regard, il reporte son attention sur la première page, où l’on voit deux femmes et un homme entourés par des couvertures de survie avec en gros titre que ce sont des survivants. « Visiblement un échec. » qu’il siffle entre ses dents, n’ayant pas eu vent de la nouvelle sur le sauvetage dans les montagnes de ce petit groupe. La réponse ne semble pas satisfaire sa sœur, qui explose. « Il est pas là le problème. Pourquoi tu ne m’en as pas parlé Thibalt ? C’est toi qui a eu la vision ? » Elle n’en revient pas, Alyona. Que son frère ait envoyé à la mort une de ses plus chères amies. Son regard se bloque sur le portrait de Dani, que l’on voit amochée. Durant l’attaque nocturne, la demoiselle a été assommée. Elle ne doit sa survie qu’au fait qu’elle ait été inconsciente. « Depuis quand je dois te mettre au courant de tous mes agissements ? » Elle sent dans sa voix qu’il commence lui aussi à s’énerver. « Qu’est-ce qui te pose problème au juste ? Que cette fille ait survécu ? Ou qu’elle en ait été la cible ? » La question semble toucher Alyona en plein cœur, car ça a le pouvoir de lui couper le sifflet. Elle se met soudain à balbutier, son regard se braquant sur le sol. C’est vrai, qu’est-ce que ça peut bien lui faire ? Pourquoi est-ce qu’elle est tant en colère ? Jamais elle n’avait ressenti pareille chose en apprenant qu’il y avait eu des morts dans la montagne. Alyona, elle a été formatée depuis qu’elle est gamine pour accepter les devoirs de sa famille. Elle-même a déjà organisé bien des disparations mystérieuses pour le compte des Creeks, et cela ne l’a jamais perturbé. Jusqu’à maintenant. C’est juste que quand elle a appris que c’était Dani la victime… Elle n’a pas pu s’en empêcher. N’a pas pu refouler la colère qui est montée en elle. À ce constat, les joues d’Alyona s’empourprent. « Je… Je dois te laisser. J’ai du travail. » qu’elle souffle, préférant battre en retraite. Elle tourne rapidement les talons, et disparait du bureau de son frère. Aussi vite qu’elle en est apparue.

High five gros, t'es officiellement validé(e) sur OTD ! C'est la classe,du coup, je te donne un premier conseil de survie :don't fucking move ! et puis si rien qu'en regardant le gif t'es complètement paralysé, c'est normal, c'est stressant quoi

Pour commencer tu peux aller vérifier dans le bottin des avatars, si on a pas oublié de rajouter ton avatar, si jamais c'est le cas, n'hésite pas à le signaler qu'on puisse régler ça au plus vite. Ensuite, les listings, si tu veux une maison passe chez notre agent immobilier et si tu as un job, tu peux le recenser par là.

Ensuite, si tu veux chercher des liens, c'est ici que ça se passe, faire une fiche de liens et passer dans celles des autres est essentiel pour l'intégration. Et puis, si tu veux un partenaire de rp, tu peux aller chercher dans ce sujet. Tu peux également faire un scénario par là en respectant le modèle et les règles, ça va sans dire. Le plus intéressant pour la fin, tu peux également venir flooder avec nous en faisant un tour ici ! N'hésite pas non plus à poster dans la fiche bazzart, un petit mot, ça fait toujours plaisir

Sur cette avalanche de liens, nous te souhaitons encore une fois la bienvenue parmi nous et sache qu'on t'aime déjà fort du coup, deuxième conseil de survie shoot pas les serrures c'est pas discret et encore moins juste après avoir renversé un bidon d'essence
VOILA ! Maintenant, à toi de jouer mon petit