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 Sometimes you’ve just got to let them scream ✤ Margaery

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Ezeckiel Morgenstern
Ezeckiel Morgenstern
— MEMBRE ≡ The lonely wolf —
≡ avatar : dylan o'brien
≡ inscrit le : 03/11/2015
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≡ métier : Serveur, se glisse dans des cours sur l'occulte et le surnaturel. Curiosité du jour.
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MessageSujet: Sometimes you’ve just got to let them scream ✤ Margaery    Sometimes you’ve just got to let them scream ✤ Margaery  Icon_minitimeLun 9 Nov - 20:41



Sometimes you’ve just got to let them scream


Le cri. Tableau célèbre, devenu plus tard une saga horrifique renouvelant un genre cinématographique à la dérive. Ce son audible du fond d'un couloir sombre, perçant les rêves sombres d'un cauchemar. Le hurlement du cœur qui trouvait enfin la force de s'exprimer du tréfonds de ses entrailles. Tout le monde interprétait cette note musicalement fausse : le désespoir, la peur, la joie, le chagrin ou tout simplement la rage de vivre. Chacun pouvait s'y retrouver, dans cet élan de peine, dans cette expression qui détruisait les tympans à force du temps et de quelques mouvements propres aux cordes vocales. Une enfant criait, d'un son aigu et exaspérant pour exaspérer son caprice. Le blesser de guerre se crispait sous la douleur, laissant exprimer le vice qui s'écoulait de sa blessure physique et qui brisait son esprit. C'était cela le cri, celui des mœurs, tous divers qui n'avaient aucun visage, aucun nom et aucune origine noble. Le cri n'était qu'une expression de l'émotion, tout comme l'était les larmes ou les rires. C'était cela la palette magique de l'humanité : les émotions. Le cri était devenu stéréotypé, moqué et fiché comme symbole d'une notion peu fiable : folie. N'était-il pas trop simple de noircir une expression qui se révélait présente depuis l'enfance ? Le gosse s'en moquait de ce que les gens aimaient à penser sur le fait de hurler. Un cri pouvait signifier bien plus qu'une simple de raison, bien plus qu'un caprice, mais peut-être bien moins qu'une souffrance dont l'origine était tout aussi inexplicable que la sensation repoussante que l'écoute provoquait de cette fausse mélodie. Le gosse, lui était dans son lit, allongé en observant le journal intime de sa sœur qui décrivait ses crises. L'horreur qu'elle éprouvait quand cette peine qu'elle nommait « le vide » venait la dévorer. Un code, un code que le jeune homme ne pouvait pas réellement expliquer, mais cela allait le mener tout droit à des pistes. Déplaçant lentement son regard en direction du mur de sa chambre par-dessus un bureau où se trouvait un bureau, au-dessus de ce dernier trônait des informations amassées. Kendra ne fut qu'une ombre dans cette ville, et probablement que les squelettes resteraient dans les placards. Les cadavres s'entassaient, mais le gamin savait pertinemment que la vie finirait par lui cracher son dû.


La journée d'hier, fut un fracas contre la réalité. Une femme, sembla se perdre dans une folie de quelques instants. Le garçon resta figé face à la scène, incapable de venir l'aider tandis qu'elle souffrait sans nul doute. Le gosse imaginait sa sœur dans une posture semblable. Cette sœur qui fut toute sa vie, et qu'il n'avait pas aidé alors qu'elle souffrait amèrement. La demoiselle sembla s'envoler trop vite pour lui poser des questions, et cela fut simplement à la suite de quelques commérages de deux caissières qu'il remonta jusqu'à la brunette souffrante : la libraire de la ville. Ce n'était pas superbe comme définition, mais c'était toujours mieux qu'un nom sans visage. Le jeune homme reprit avec une piste de plus vers sa moitié – cette moitié dont la mort ne se révélerait juste qu'une fois le cadavre découvert. Le jeune brun quitta son lit, s'habilla, enfila une veste sur ses épaules pour se diriger vers la librairie de la ville avec un sac à dos sur les épaules. Marchant en observant les passants, détournant parfois le regard pour profiter des yeux hagards des femmes d'affaires et des hommes au foyer. Le jeune homme arriva finalement devant la librairie en poussant délicatement la porte. S'enfonçant les mains dans les poches dans la boutique en avançant avec délicatesse, observant les étalages. Peut-être ferait-elle le lien d'elle-même. Ezeckiel se fichait bien souvent de la bienséance de ses propos, mais la subtilité pouvait se révéler comme sa meilleure-amie lorsqu'il fallait obtenir des informations. Le gosse savait pourquoi il venait, et peut-être que celle dont il ignorait le nom serait présente pour le chasser. Le regard des autres avait la fâcheuse tendance à effrayer la population, parce que ce regard pouvait embellir et juger. Le regard de l'autre était le reflet de nos actes. « Y a quelqu'un ? »




© TITANIA
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