(001), Lisbeth, c'est une femme forte. La vie lui a appris de ne jamais se reposer sur ses lauriers, qu'il fallait se battre pour ce en quoi elle croit. Si son père a souvent été absent, c'est l'une des choses qu'il lui aura inculqué. Forte et indépendante, la jeune femme a fait son petit bonhomme de chemin avec le temps et c'est probablement l'une de ses plus grandes qualités. (002), La brune a une addiction pour les films d'horreur. Ironique quand on sait où elle travaille. Les cris de ses patients dans les ailes de l'hôpital ne l'ont jamais choqués, bien au contraire. Après des heures à tenter de sauver un meurtrier perdu, la jeune femme peut se poser devant Le silence des agneaux sans aucun problème. C'est une fascination un peu morbide mais qui dans cette ville n'a pas comme un certain penchant pour le gore et le sang ? (003), Lisbeth n'a jamais été une grande sportive, au désespoir de sa mère qui voulait la voir suivre ses traces comme joueuse de tennis professionnelle. Au lieu de quoi, la jeune femme a choisi le piano comme instrument de prédilection et en joue depuis son enfance, un hobby dont elle ne peut se passer. (004), La jeune femme a quitté la maison familiale à ses 18 ans, partant vivre à Blackwood pour ses études. Malgré les interdictions du père et la peur de sa mère, elle a fui là où, il semblerait, se cachent toutes les réponses aux questions que la jeune femme se pose depuis son enfance sur la mort de son grand-père. (005), L'empathie. Enfant, elle ne comprenait pas pourquoi elle était toujours si triste, pourquoi la présence de son père pesait si lourd sur son coeur. En grandissant, on lui a découvert un fond empathique très développé. Au point de mieux comprendre ceux qui l'entourent qu'elle-même. Pour beaucoup, cela pourrait être un fardeau mais pour Lisbeth, c'est plus qu'un miracle. Elle s'en sert pour travailler chaque jour, pour aider, pour soigner. C'est son don, c'est sa particularité et sans cela, elle ne saurait quoi faire. (006), Lisbeth est l'une des descendantes d'un des mineurs qui a été coincé il y a plus de 60 ans. Un mineur mort dans l'embrasement de l'hôpital psychiatrique. Un mineur dont son père n'a aucun souvenir. Un homme qu'elle aurait voulu connaître. Son passé. Cette histoire l'a hantée toute sa vie, sa curiosité piquée par tant de mystères. D'où sa décision de partir pour Blackwood et s'imprégner de l'endroit. (007), La brune a un problème avec l'engagement. En dehors de ses patients, pour qui elle a un amour presque maternelle, la jeune femme ne sait pas comment aller à un rendez-vous galant sans tout gâcher. Ce n'est pas qu'elle a peur mais rien ne semble aller dans son sens la plupart du temps. Si au premier rendez-vous, il l'a séduit, au second, elle lui trouvera tous les défauts possibles et au troisième, il lui donnera envie de vomir. Elle n'attend pas le prince charmant, ni un pauvre homme à sauver mais quelqu'un qui la comprend, simplement. (008), Elle a une phobie de l'eau. Petite, elle a bien failli se noyer durant les vacances d'été, son pied enroulé autour d'une algue. Si ce n'était pas pour son père qui l'a vu disparaitre dans les fonds marins, elle ne serait plus là. Depuis, Lisbeth évite l'eau, les lacs, même les simples piscines municipales. (009), La brune possède un chat, Colonel Charles. Un nom bien symbolique, donnée par la fille d'un de ses patients le jour où elle a du l'emmener avec elle ne supportant pas de le laisser seul, l'animal étant souffrant dès ses premiers jours. C'est un chat blanc, roux et noir avec une tache chocolat sur son nez. Il a son caractère mais aime principalement dormir. Beaucoup trop de l'avis de la jeune femme. (010), Lisbeth s'occupe d’énormément de patients. Les internes de l'hôpital et certains qui vivent encore chez eux, ceux qui ont trop peur qu'on les croit malades à consulter une psy. Mais Lisbeth, elle a un patient en particulier qui n'a jamais autant éveillé sa curiosité. Milles histoires se lisent dans ses yeux, les unes plus folles que les autres & il sait surtout. Il sait des choses, il lui dit et elle est probablement la seule à le croire dans cet endroit où on le force à être restreint. Il l'a fascine et cette fascination, elle le sait, est plus que négative.