l.mactans - morgane - 25 ans

ft. maki horikita - personnage inventé.

fréquence de connexion : 7/7. pays : france avis sur le forum : ilébo (a) avez vous des suggestions : nop. comment l'avez vous connu : par l'ami du frère de l'ami de ma cousine. dernier mot : je suis nulle pour jouer les filles, j'espère que ça ira quand même xDD.

When i was young i was a jedi. Elle courrait dans le jardin, son bokken en main, le chien était devenu un monstre qui terrorisait le village de ses poupées et elle, un samurai en armure prête à les défendre. « Revient là Yamata-no-Orochi ! Moi la princesse ninja samurai Ayame je te défis pour protéger mon peuple ! » Elle se dressa fièrement devant le chien et lui donna un faux coup de bokken avant de sauter sur place en disant qu'elle avait gagné son combat. « Ayame ma puce, les petites filles ne jouent pas à des jeux aussi violents. » lança sa mère qui s'occupait des plantes du jardin. La brunette fit une moue déçue. « Mais je suis une princesse samouraï moi ! Pas une petite fille ! Regarde ! » Rétorqua la gosse en imitant les mouvements qu'elle voyait faire dans les dessins animés et dans les films de combat. Sa mère secoua la tête pour finalement se remettre à sa tâche. Le papa venait de rentrer, Ayame se jeta sur lui, il la rattrapa dans la foulée pour la poser sur ses épaules. « Papa ! J'ai vaincu le Yamata-no-Orochi !! » « Je n'en attendais pas moins de la princesse samurai Ayame. » Elle était joyeuse. Son père avait l'habitude de dire qu'elle était la plus belle de toutes les fleurs. L'enfance de la petite fille fut douce et rayonnante. Très jeune elle fut inscrite à des cours d'aïkido, chose qui lui permettait d'apprendre à canaliser son énergie débordante. « Ayame… tu es sûre que tu ne préfères pas faire de l'ikebana ou de la calligraphie ? » Demanda sa mère inquiète alors qu'elle remplissait le formulaire d'inscription. Un non de la tête et la gamine retourna jouer avec les autres gamins du cours. « Pourquoi tu t'inquiètes autant pour elle ? Il y a aussi des gamines à mes cours de kendo et elles font la misère aux garçons. » Il rit. La petite fille avait hérité du caractère de l'homme, bien plus que de celui de sa mère. Et à l'école, ça se passait tout aussi bien. La brunette avait soif de connaissance, volontaire, mais un peu bavarde, elle était quand même appréciée par la maîtresse et ses petits camarade. Lorsqu'elle y repense avec ses yeux d'adulte, Ayame souhaite que tous les enfants aient une vie douce comme le fut la sienne à cette époque.

I might only have one match but I can make an explosion. Et puis vint l'adolescence. Ce moment si compliqué où l'on se cherche, où le monde entier semble s'être ligué contre soi. Pour Ayame, ce n'était pas le monde qui l'emmerdait, seulement sa mère. « Tu viens m'aider à faire la cuisine. » Toujours… si elle avait été un garçon, elle ne lui aurait pas demandé ça. Mais bon, si ça pouvait faire en sorte qu'elle ne l'emmerde pas pour d'autres choses, alors la gamine voulait bien faire un effort. Et puis, ce n'était pas si horrible, il y avait pire comme activité. « Tu as choisi quel club à l'école ? » La jeune fille leva les yeux au ciel en coupant les légumes pour le ramen… c'était le plat du samedi, son père rentrait toujours le samedi midi, il avait une longue pause à ce moment-là et il tenait à manger un bon plat en famille. Tant mieux, elle adorait ça. « Tir à l'arc, je te l'ai déjà dit. Ça fait trois ans que je fais partie du même club. » La femme soupira doucement. « J'aurais pensé que maintenant que tu as quinze ans, tu aurais opté pour quelque chose de plus féminin… l'ikebana, la couture, la cuisine ou… » « C'est bon j'ai compris, tu sais y a des garçons en cuisine, en couture et même en ikebana et non ils ne sont pas forcement homosexuels… Tu sais ma génération ce n'est pas la même que la tienne et encore moins celle de mamie… Et encore, même mamie est moins coincée que toi à ce niveau-là. » Elle haussa les épaules… Ce conflit générationnel entre sa mère était l'illustration même de ce genre de fossé. Heureusement, son père était bien moins pénible sur ça. D'ailleurs en parlant du loup. « Ha, les deux femmes de ma vie ! J'ai hâte de manger, ça sent drôlement bon ! » « Tu dis ça tous les samedis papa. Dis, si j'avais été un garçon, tu crois que j'aurais pu faire de l'ikebana ? » Lâcha-t-elle amusé en mettant la table. Il rétorqua qu'il fallait qu'elle fasse ce qu'elle voulait, peut importe son genre. « Ah ! Tu vois. » Lança la brune à sa mère. Ils passèrent à table. « Ho, au fait, ce soir j'ai un ami qui fait une fête pour son anniversaire. Je peux y aller ? » Le père de famille manqua de s'étouffer avec un œuf en entendant cette question. « Un ami garçon ? C'est qui ? Il habite où ? Y aura qui ? Et combien de garçons surtout ? » Ah ça par contre, c'était le sujet délicat avec son père. Il imaginait toujours le pire. Mais elle réussit finalement à avoir le droit d'aller à cette d'anniversaire et tout c'était bien passé… En gros, l'adolescence d'Ayame n'était pas vraiment plus difficile que son enfance, malgré quelques tempêtes, le temps restait lumineux.

Well, I'm coming back with the thunder. L'université. La brune avait depuis longtemps décidé de faire ses études à l'étranger. Et ce fut à Blackwood, au Canada qu'elle atterrit. C'était un pari risqué, loin de chez elle, loin de tout, mais c'était aussi l'occasion de découvrir plein de choses. Et même si Blackwood était coupé du monde, elle irait plus vite à Toronto ou à New York depuis cette ville là que depuis Osaka. Ce fut assez étonnant la différence de culture, mais pas déplaisant pour autant. Elle était venue étudier l'anglais et la littérature, avec pour but de devenir… qui sait… Interprète ? Traductrice ? Professeure ? Autant de possibilités qui s'offraient à elle. Elle avait vingt-trois ans quand elle a rencontré le père de son fils. Un lâche de plus. Lorsqu'elle lui a dit qu'elle était enceinte, il a fuit. Qu'à cela ne tienne, la brune travaillait, elle était parfaitement capable d'élever un enfant toute seule. Oui, ce serait difficile au début, mais elle n'était pas empotée et elle ne voulait pas avorter. Cette vie qui grandissait en elle, c'était son enfant. Et puis, elle pouvait compter sur ces parents, même si des milliards de kilomètres les séparaient, ils étaient là pour elle, en toute circonstance. Et finalement, l'enfant naquit, elle l'appela Yuri, prénom qui passait aussi bien en anglais qu'en japonais même si le « r » ne se prononçait pas de la même façon. Elle se débrouilla donc comme elle pouvait, avec l'aide de sa mère par skype, celle de ses amis et même celle des mères de ses amies, mais au moins, elle s'en sortait. Et puis, deux ans plus tard, alors qu'elle était de sortie en forêt avec des amis pour une randonnée, ils furent attaqués. La chose l'avait griffé et couchée au sol, sa tête avait heurté une pierre… elle se souvient encore des cris, puis, tout s'évanouit… Lorsqu'elle a repris ses esprits, elle était seule, blessée, mais l'odeur de sang lui rappela qu'elle devait fuir. Il avait couru toujours tout droit, elle ne s'était pas retournée, pas une seule fois. « Puisque je vous dis que je ne sais pas ! Il y avait cette chose, un… un monstre ! Où sont les autres ? Amy et Cait' ? » Les flics affirmaient qu'on ne les avait pas revues. Elle avait fondu en larme… heureusement que Yuri était en sûreté pendant ce moment… Après l'accident, ses parents sont venus passer un mois avec elle. Elle avait contracté cette maladie… L'infection lupine comme ils l'appellent… Mais ça n'avait rien d'un loup, la chose qui les avait attaqués. Depuis, la vie a repris son cours, elle n'avait pas le choix… Mais elle reste loin de la forêt, du moins autant que possible.